Fatma Wangare Haji est la directrice générale de l’Association kenyane des handicapés intellectuels (KAIH) (Kenya Association of the Intellectually Handicapped), une organisation nationale qui travaille avec les parents et les tuteurs de jeunes handicapés intellectuels. KAIH vise à éliminer les barrières du "handicap" dans l'environnement, et elle affirme que tous les êtres humains, indépendamment de leur handicap, ont certains droits qui sont inaliénables. L'objectif global de KAIH est de construire une société qui reconnaît et protège les droits des personnes handicapées et de leurs familles afin de garantir leur inclusion dans tous les aspects de la vie au sein de leurs communautés.
Fatma, elle-même parent d'un enfant adulte souffrant d'un handicap intellectuelle, a commencé son parcours avec KAIH en 2004 en tant que bénévole, pour devenir PDG en 2008. Elle a écrit de nombreux articles sur les barrières culturelles et attitudinales handicapantes et sur les violations des droits de l'homme dont sont victimes les femmes et les filles handicapées mentales. Sa mission principale est de combattre les pratiques discriminatoires et d'éduquer le public sur les mythes et les idées fausses concernant les personnes handicapées.